Grüßen. Ein kleines Ritual, das schon alles sagt

+++ Hörtipp für morgen +++ 18.15 Uhr auf Ö1 ++++

Ich habe einen « Moment am Sonntag » mit Eva Gänsdorfer gestaltet. Zu hören: Betrachtungen über das Grüßen in Österreich, Erfahrungsberichte von spannenden Menschen (u.a. mir 😉 ) und tolle Musik.

Und wie war es damals? Aus Der deutsche Gruß, Geschichte einer unheilvollen Geste von Tilman Allert

Der Gruß als das kürzeste Stück Gesellschaft.

Das Coronavirus hat unser körperliches Grußverhalten grundlegend verändert. Händeschütteln, Umarmungen und « Bussi Bussi » gehen in Zeiten der Pandemie nicht mehr. Doch auch abseits von Hygienebestimmungen kann Grüßen kompliziert werden: « Grüß Gott » gleicht nicht « Guten Tag », und « Hallöchen » nicht « Sehr geehrte Damen und Herren ». Grußrituale sind Türöffner der Kommunikation, unentbehrlich und sollen Ehrerbietung und Zugehörigkeit vermitteln. Ob mündlich oder schriftlich, Gestik oder Mimik – ein Gruß verrät viel über die Herkunft des Gegenübers, sein Milieu oder eine ganze Generation. Außenstehende müssen die « Codes » des Grüßens kennen. Und das Nicht-Grüßen ist auch ein Statement. Eine Reflexion über Gesten und Worte, die Menschen meist automatisch vollziehen, ohne an deren soziale und kulturelle Bedeutung zu denken.

oe1.orf.at/programm/20210307/630717/Hallo-Gruess-Gott-Guten-Tag-Gruessen-als-Alltagsritual

Le modèle autrichien des restitutions d’œuvres d’art

© KHM-Museumsverband

L’Autriche fait figure de modèle en matière de restitution des œuvres d’art spoliées par les nazis, mais elle doit aujourd’hui répondre aux demandes de pays comme le Mexique. Ce dernier vient de demander la restitution d’une coiffe aztèque qui se trouve au Weltmuseum de Vienne.

J’en parlais hier avec Frédérique Lebel dans Accents d’Europe sur RFI, dans une émission consacrée à ce sujet des restitutions d’œuvres datant de l’époque coloniale (5’45) : rfi.fr/fr/podcasts/20201028-restitution-oeuvres-d-art-afrique-premi%C3%A8re-ligne

Un nouveau mémorial de la Shoah à Vienne : pourquoi maintenant ?

L’Autriche va ériger un nouveau mémorial de la Shoah. Le chantier vient de démarrer à Vienne et doit s’achever à l’automne 2021. L’occasion d’une réflexion sur le passé de l’Autriche, le travail de mémoire et l’antisémitisme actuel, j’en parlais avec Juliette Rengeval dans Accents d’Europe sur RFI la semaine dernière et c’est à écouter ici (à partir de 6’20) : www.rfi.fr/fr/podcasts/20200701

Un ascenseur qui fâche à Mauthausen

Mauthausen Gudrun Blohberger
Gudrun Blohberger, directrice pédagogique du mémorial de Mauthausen

« On a longtemps pensé en Autriche que le nazisme n’avait eu lieu qu’à Mauthausen » – Gudrun Blohberger

C’est un ascenseur qui fâche, en Autriche. Sur les lieux de l’ancien camp de concentration de Mauthausen, l’édifice en béton s’est attiré la critique virulente du Comité représentatif des survivants du camp. C’est en fait l’histoire d’un travail de mémoire qui est encore et toujours un combat. Mon reportage à Mauthausen a été diffusé aujourd’hui par Accents d’Europe, sur RFI (à partir de 6:45) : www.rfi.fr/emission/20190218

Mauthausen ascenseur
Le nouvel ascenseur, dans la cour du garage des SS

« Les négationnistes peuvent se saisir de chaque modification faite à l’architecture d’origine. » – Christa Bauer, Comité Mauthausen Autriche

Hans Asperger, les liens troubles du pionner des recherches sur l’autisme avec les nazis

Vous avez sans doute déjà entendu parler du syndrome d’Asperger. C’est une forme d’autisme dans laquelle des difficultés dans les interactions sociales sont souvent associées à de grandes compétences, parfois même exceptionnelles. Plusieurs personnalités ont déclaré avoir reçu ce diagnostique : de la chanteuse écossaise Susan Boyle à l’informaticien Bram Cohen en passant par l’inventeur du jeu vidéo Pokemon, Satoshi Tajiri.

Peut-être moins connue, l’histoire de Hans Asperger, le pédiatre autrichien, pionnier des recherches sur l’autisme, qui lui donne son nom. Était-il un héros ou un soutien des nazis ? Le chercheur Herwig Czech, de l’Université viennoise de médecine, a publié récemment une étude sur le sujet,  sa réponse est plus désolante que prévu. Mes explications dans l’émission « Au bout du jour » de la RTBF : www.rtbf.be/auvio/detail_au-bout-du-jour?id=2353291 (cliquer sur « télécharger », en bas)

Le travail de Herwig Czech (en anglais) : molecularautism.biomedcentral.com/articles/10.1186/s13229-018-0208-6