*Von diesem Video über die « Asylindustrie » gibt es eine Version mit deutschen Untertiteln, die auf salto.bz veröffentlicht wurde: Also, schlagen NGOs Profit aus der Migration?
Pour RFI, plusieurs journalistes d’Accents d’Europe se sont mis sur la piste de certaines fausses informations qui circulent en Europe. Pour démêler le vrai du faux avant les élections européennes, nous avons présenté nos recherches sous la forme d’une série de vidéos animées. En Autriche, je me suis penchée sur l’idée que les ONG s’enrichiraient grâce aux arrivées de demandeurs d’asile. Il y aurait une « industrie de l’asile », prétendent ici certains pseudo-médias.
Accents d’Europe a également consacré cette semaine une émission spéciale à l’Autriche, que j’ai préparée avec Eve Minault : www.rfi.fr/emission/20190507
Les fondateurs du NOYB : Christof Tschohl, Petra Leupold et Max Schrems
L’organisation basée en Autriche prévoit de lutter contre les abus dans l’utilisation commerciale des données personnelles.
Elle s’appelle NOYB, pour «None of your business» (ce ne sont pas vos affaires). Ce nom acerbe est trompeur: l’action de cette nouvelle organisation non gouvernementale concerne en fait tout le monde. Le jeune juriste autrichien Max Schrems, qui s’est fait connaître en menant un combat législatif international contre Facebook, a annoncé mercredi matin ses plans pour ce centre européen pour les droits numériques. Si sa campagne de financement continue de se développer positivement, celui-ci ouvrira en février prochain et son siège se tiendra à Vienne.
L’organisation, dont le comité directeur compte, outre son initiateur, un expert de la protection des données et une avocate spécialiste du droit des consommateurs, veut se concentrer sur les abus dans l’utilisation commerciale des informations personnelles. «Certaines multinationales fondent leur modèle économique sur une exploitation illégale de ces data, explique l’activiste. Pour elles, il est plus lucratif de ne pas respecter les lois en la matière.» Afin de contrer ces géants du Net, il a donc mûri depuis quatre ans l’idée d’une ONG qui pourrait coordonner des actions en justice au niveau européen.
En poursuivant Facebook pour ne pas avoir protégé les informations privées de ses utilisateurs – en particulier face aux renseignements américains – Max Schrems a provoqué l’invalidation, il y a deux ans, de l’accord Safe Harbor, qui encadrait les échanges de données de l’Union européenne avec l’Outre-Atlantique. Avec son NOYB, l’Autrichien entend maintenant systématiser cet exemple.
Le 25 mai 2018 entrera en vigueur un nouveau règlement communautaire sur la protection des données, qui renforcera les recours juridiques. […]