Heute um 15.30 Uhr wird meine Geschichte gesendet. Im Ö1 und hier: oe1.orf.at
Das Geheimnis hinter den Skateparks
Wie man Skateanlagen baut
Hinter den Betonlandschaften für Skater – den Stadtbewohnern wohlvertraut – steckt mehr, als die meisten von ihnen wissen, so sie nicht der « Szene » angehören. Physikalische und philosophische Überlegungen, der Anerkennungskampf einer Sportart zwischen Kinderspiel und olympischer Disziplin, Skater, die Baumeister werden, Bürger, die die Stadt mitgestalten wollen, der Trotz gegen die Legalität und der ewige Streit über die optimale Zusammensetzung von rails, curbs und banks für den perfekten flow.
Ein Blick hinter die Kulissen der Entstehung von zwei neuen Skateparks in Wien. Der eine wurde von der Gemeinde beauftragt, der andere wurde von Skatern selbst errichtet – ganz nach dem Prinzip des D.I.Y. – das steht für « do it yourself ».
Pratiquer une activité physique est bien agréable en période de confinement. Mais ce n’est pas toujours facile, malgré le déconfinement qui a commencé pour les sportifs en Autriche. Mon reportage (à distance !) diffusé hier dans Accents d’Europe sur RFI est à écouter ici (à partir de 13:30) : www.rfi.fr/fr/podcasts/20200506
L’Autriche : un des premiers pays à avoir décrété le confinement, un des premiers aussi à le lever. Depuis la mi-avril 2020, les commerces ont rouvert. Les écoles et les restaurants suivront ; il n’y a plus de restriction aux déplacements et les sportifs professionnels ont pu reprendre l’entraînement. En tout cas, certains d’entre eux et sous certaines conditions. Revue de détail.
Mon entretien avec la skieuse Nicola Spiess-Werdenigg publié aujourd’hui dans Libération.
#metoo – Nicola Spiess-Werdenigg dénonce les abus de pouvoir dans le sport.
Fin novembre, la championne autrichienne de ski Nicola Spiess-Werdenigg, quatrième de la descente des JO d’Innsbruck en 1976, révélait dans la presse qu’un membre de son équipe l’avait violée alors qu’elle avait 16 ans. Son exemple a été suivi par plusieurs autres skieuses, qui ont témoigné depuis d’abus sexuels subis dans le circuit professionnel. Juste avant les Jeux de Pyeongchang, l’entraîneur de légende Karl «Charly» Kahr a été lui aussi mis en cause. D’autres cas de bizutage, viols et pédophilie dans les académies de sports d’hiver du pays, dont certains seraient récents, remontent également à la surface. Rencontre.
Vous témoignez d’un climat de violences sexuelles envers les skieuses autrichiennes dans les années 70. A votre connaissance, perdure-t-il aujourd’hui ?
A l’époque, ces pratiques étaient monnaie courante à cause de certains responsables. Aujourd’hui, la Fédération autrichienne de ski, ÖSV, a évolué. Pourtant le sexisme perdure. Il y a quelques semaines, le chef de la Fédération expliquait encore que les femmes ne pouvaient que difficilement occuper des postes à responsabilité dans son organisation puisque cela impliquait beaucoup de voyages, ce qui n’est pas adapté pour les mères… Les idées sont en partie restées les mêmes, ainsi que le réflexe de passer les problèmes sous silence, comme ce qui se passe dans les internats de ski, apparemment encore aujourd’hui ! [Le quotidien Der Standard rapporte que des parents ont porté plainte en novembre contre un entraîneur soupçonné d’attouchements sexuels, ndlr]. La réponse de la Fédération est de régler les affaires en interne, à sa manière patriarcale.
Comment expliquer que de tels abus puissent rester si longtemps impunis ?
Avec Peter Schröcksnadel, nous avons depuis vingt-sept ans un homme très puissant à la tête de la Fédération, un chef d’entreprise qui dispose d’un réseau établi depuis les années 80. Il considère probablement comme une grande qualité humaine de protéger les siens du scandale. Or le ski autrichien a des alliés dans la politique, l’économie et les médias. C’est un système très influent qui peut empêcher les victimes de faire carrière si elles ne jouent pas le jeu, alors que les éventuels témoins ou journalistes sont, eux, rendus dociles par des cadeaux ou des faveurs. Les abus de pouvoir sont facilités parce que tout fonctionne en système clos, avec des athlètes qui baignent dans ce milieu dès l’enfance. On retrouve de telles dynamiques dans les équipages de navires ou les internats, par exemple. Sauf que, dans les fédérations, elles se mêlent au plaisir du sport. Les sportifs sont perpétuellement à la recherche d’une validation personnelle, cela entretient leur dépendance à la figure du leader.
Est-ce une particularité autrichienne ?
En Autriche, le ski est devenu une partie de l’identité nationale dans l’après-guerre, alors que le pays n’avait pas bien fait son travail de dénazification. […]