Le voile des musulmanes et la crise du logement qui pointe

Ces dernières semaines, deux reportages pour RFI.

D’abord, la crise du logement. Dans presque toute l’Europe, le prix des biens immobiliers a augmenté ces dernières années : de 40% en moyenne entre 2015 et 2021, selon Eurostat. Mais c’est pour les locataires que la situation est la plus difficile, 1 Européen sur 2 consacre 40 % de ses revenus à son loyer. Alors que les prix explosent, en particulier ceux de l’énergie, de nombreux pays comme l’Autriche craignent des expulsions massives de locataires et une véritable crise du logement. Je me suis rendue dans la petite ville de Steyr, dans le nord du pays, où une association vient en aide aux locataires. Mon reportage, diffusé aujourd’hui dans Accents d’Europe, est disponible à l’écoute ici : rfi.fr/fr/podcasts/accents-d-europe/20230315-europe-l-immobilier-flambe-les-locataires-peinent-%C3%A0-suivre

Zeliha Çiçek parle de son histoire dans la pièce de Katharina Kummer « What did you do when Lady Di died? » © Alex Gotter

Et puis, l’histoire de cette ancienne prof d’islam qui témoigne de pressions au sein de l’institution représentative des musulmans d’Autriche quand elle a décidé d’arrêter de porter le voile. Et si, malgré une façade policée, tous les représentants de l’islam officiel en Autriche n’étaient en réalité pas si convaincus du droit des femmes à décider ? C’est en tout cas ce qu’affirme Zeliha Çiçek, qui thématise cette histoire dans une pièce de théâtre. Pour l’entendre, c’est ici : rfi.fr/fr/podcasts/accents-d-europe/20230309-femmes-et-islam-en-europe-centrale-et-dans-les-balkans

Wertschätzung am Arbeitsplatz: Was steckt hinter dem Schlagwort der Managementlehrbücher?

Mein « Moment am Sonntag » noch drei Tage für alle verfügbar im Ö1-Player! oe1.orf.at/player/20220403/674913

Im BFI in Wien trainiert Lisa Gruber Führungskräfte in Sachen Mitarbeiterführung.

Wertschätzung ist seit ein paar Jahren in den Unternehmen en vogue. Nicht nur das faire Gehalt zählt, Mitarbeiterinnen und Mitarbeiter legen vermehrt Wert auf Menschlichkeit und Anerkennung. In manchen Chefetagen wird der Führungsstil angepasst, in der Hoffnung, dass Wertschätzung indirekt zu mehr Wertschöpfung führt. Dabei warnen die Managementratgeber: Echte und effizienteste Wertschätzung muss von Herzen kommen: Wer Lob bekommt, darf keine versteckte Absicht spüren.

Mit Generaloberin Angelika Garstenauer

Woher kommt dieser Trend? Kann in der Arbeit tatsächlich das menschliche Bedürfnis nach Anerkennung erfüllt werden? Rentiert es sich für die Unternehmen? Und überhaupt: Was konkret meinen Arbeitgeber/innen und Arbeitnehmer/innen, wenn sie von „Wertschätzung“ sprechen?

Die Recherche hat mich u.a. auf die wilden Wiener Straßen mit einem Radlieferanten und ins Kloster der Franziskanerinnen von Vöcklabruck geführt …

Répression, déradicalisation, victimes : retour sur l’attentat de Vienne

Accents d’Europe s’est penché cette semaine sur la question du terrorisme en Europe, à l’occasion du début du procès des attentats de novembre 2015 en France et juste avant les 20 ans du 11 septembre… L’occasion pour moi de revenir sur l’attentat de Vienne et ses suites. Pour rappel, le 2 novembre dernier, un tireur inspiré par une idéologie djihadiste avait ouvert le feu dans le centre de Vienne, tuant quatre personnes et en blessant une vingtaine.

Mercredi, je faisais le point sur l’arsenal législatif mis en place ici cet été, en réponse à l’attentat, pour lutter contre le terrorisme. Combattre l’idéologie djihadiste sans stigmatiser les musulmans, c’est un numéro d’équilibriste – et il faudrait aussi que les mesures soient efficaces… L’approche autrichienne a été très critiquée : le gouvernement va-t-il trop loin dans la répression ? Mon reportage à partir de 9:55: rfi.fr/fr/podcasts/accents-d-europe/20210908-proc%C3%A8s-du-13-novembre-un-p%C3%A8re-t%C3%A9moigne

Hier, on parlait de déradicalisation dans l’émission.

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Le procès d’un jihadiste relance la question de l’islam radical

Le procès d’un terroriste présumé qui aurait combattu en Syrie pour l’Etat islamique remet la question des jihadistes radicalisés en Autriche sur le devant de la scène.

Il aurait égorgé, poignardé, fusillé. Des combattants ennemis, mais aussi des civils. Nom de guerre : «le fils d’Aischa». Turpal I., 33 ans, a grandi en Tchétchénie, mais c’est en Autriche, petite république prospère d’Europe centrale à la paisible réputation qu’il s’est radicalisé et a pris la décision d’aller combattre en Syrie dans les rangs de l’organisation Etat islamique, selon l’acte d’accusation du parquet autrichien.

Le temps du jugement est maintenant venu pour Turpal I. Son procès, au côté de six autres accusés, débute à Vienne ce mercredi et durera au moins jusqu’à la fin du mois de juillet. Réfugié tchétchène arrivé en Autriche à 16 ans, il est accusé de s’être rendu en Syrie en 2013 et d’y avoir dirigé une unité de l’Etat islamique jusqu’en 2015. Son avocat explique dans les médias locaux que si le jeune homme se trouvait bel et bien dans ce pays en guerre, c’était en réalité pour tenter de retrouver la tombe d’un beau-frère disparu.

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Grüßen. Ein kleines Ritual, das schon alles sagt

+++ Hörtipp für morgen +++ 18.15 Uhr auf Ö1 ++++

Ich habe einen « Moment am Sonntag » mit Eva Gänsdorfer gestaltet. Zu hören: Betrachtungen über das Grüßen in Österreich, Erfahrungsberichte von spannenden Menschen (u.a. mir 😉 ) und tolle Musik.

Und wie war es damals? Aus Der deutsche Gruß, Geschichte einer unheilvollen Geste von Tilman Allert

Der Gruß als das kürzeste Stück Gesellschaft.

Das Coronavirus hat unser körperliches Grußverhalten grundlegend verändert. Händeschütteln, Umarmungen und « Bussi Bussi » gehen in Zeiten der Pandemie nicht mehr. Doch auch abseits von Hygienebestimmungen kann Grüßen kompliziert werden: « Grüß Gott » gleicht nicht « Guten Tag », und « Hallöchen » nicht « Sehr geehrte Damen und Herren ». Grußrituale sind Türöffner der Kommunikation, unentbehrlich und sollen Ehrerbietung und Zugehörigkeit vermitteln. Ob mündlich oder schriftlich, Gestik oder Mimik – ein Gruß verrät viel über die Herkunft des Gegenübers, sein Milieu oder eine ganze Generation. Außenstehende müssen die « Codes » des Grüßens kennen. Und das Nicht-Grüßen ist auch ein Statement. Eine Reflexion über Gesten und Worte, die Menschen meist automatisch vollziehen, ohne an deren soziale und kulturelle Bedeutung zu denken.

oe1.orf.at/programm/20210307/630717/Hallo-Gruess-Gott-Guten-Tag-Gruessen-als-Alltagsritual