Féminicides en Autriche : le réveil des consciences ?

Très médiatisé, le meurtre conjugal d’une femme de 35 ans, qui a endeuillé Vienne jeudi soir, participe en Autriche à une prise de conscience du problème des violences faites aux femmes.

Qu’un meurtrier présumé soit préalablement connu des services de police, c’est malheureusement souvent le cas, en Autriche comme ailleurs. Il est moins habituel cependant qu’il soit également connu du grand public. C’est l’histoire tragique qui agite l’Autriche depuis ce week-end et qui participe, au passage, à l’émergence d’une discussion publique sur le sujet des violences faites aux femmes.

Jeudi soir aux environs de 20 heures, des coups de feu retentissent dans un immeuble du vingtième arrondissement de la capitale. Une Viennoise s’écroule dans son appartement.

La police appréhende rapidement un homme de 42 ans. Il s’agit de l’ancien compagnon de la victime. Fortement alcoolisé, il n’est pas allé bien loin, jusqu’à la cour de l’immeuble. La victime, 35 ans, mère de deux enfants, succombe à ses blessures à l’hôpital. C’est la neuvième femme qui meurt de la main – selon toute vraisemblance – de son conjoint ou ex-conjoint depuis le début de l’année en Autriche : une femme toutes les deux semaines, en moyenne, dans un pays de moins de 9 millions d’habitants.

Les médias révèlent l’identité du suspect. Il est connu dans le pays sous son surnom : «der Bierwirt», «le tavernier». […]

La suite sur le site de Libération : liberation.fr/international/europe/feminicides-en-autriche-le-reveil-des-consciences-20210503_EERCIYS425CEXKVNBEHNDUVFKI/

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