Une université forcée de quitter la Hongrie. La Central European University (CEU) était dans le viseur du gouvernement hongrois de Viktor Orbán en raison de son financier, le milliardaire libéral américain George Soros, chantre de la « société ouverte ». Après deux ans de bras de fer, l’établissement anglophone a fait ses bagages. Il s’installe maintenant à 250 kilomètres à l’ouest de Budapest – à seulement trois heures de route, mais dans une toute autre ambiance de liberté académique – dans une autre capitale : Vienne. La CEU y a inauguré en octobre son nouveau campus. Pour l’instant, seuls 300 étudiants y ont été relocalisés, l’ensemble de leurs camarades suivra l’année prochaine. J’ai rencontré ces premiers déplacés académiques et mon reportage a été diffusé lundi par Accents d’Europe :